A SO’Lifes, nos assistant.es de vie à domicile accompagnent quasi-exclusivement des bénéficiaires en situation de handicap.
Nous nous sommes entretenus avec Liliana, Audrey et Imane nous ont fait part de leur retour d’expérience à SO’Lifes pour une expérience de réalités du terrain.
Nous les remercions grandement pour leurs précieux témoignages.
Imane : C'est pour tout d'abord pour financer mes études que j'ai décidée de rejoindre l'agence SO'Lifes de Montpellier en 2021. En 2022, j'ai également réalisé des missions pour l'agence de Paris.
Audrey : C'est depuis 2015 que j'ai rejoint l'équipe de SO'Lifes ; au départ en tant qu’Auxiliaire de Vie Professionnelle (AVP) puis par la suite, j'ai évolué en tant qu'Assistante de Vie travaillant de jour et de nuit.
Liliana : Je travaille en tant qu' Auxiliaire De Vie depuis que j’ai obtenu mon titre professionnel d’assistant de vie aux familles en 2016. Après avoir postulé pour une mission auprès d'une bénéficiaire qui avait une myopathie des ceintures (= maladie des muscles proximaux qui limite les mouvements), j’ai intégré SO’Lifes !
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
A : J’ai eu la chance d’avoir une expérience avec une personne âgée auparavant ; cela m’a plu et j’ai recherché d’autres expériences similaires. Je suis tombée par hasard sur SO’Lifes qui est engagé dans le champ du handicap puis cela m'a plu.
L
:
J’ai toujours été intéressée pour aider autrui, et donc aider l’humain que ce soit au niveau du soin ou du social. Le contact avec l’autre me semblait essentiel alors j’ai trouvé une formation d’assistant de vie qui m’a convenue et j'ai postulé à SO'Lifes.
I :
Au départ, ce métier m’a permis de subvenir à mes besoins. Étant altruiste de nature, j’ai voulu aider les autres. En fait, en exerçant ce type de métier, on sent qu’on a une place dans la société.
L’accompagnement que vous êtes amené à réaliser avec les bénéficiaires :
A : Dans le champ du handicap, on rencontre différents degrés de dépendance au niveau des actes à réaliser.
J’ai réalisé des interventions durant la journée où je faisais l’aide à la toilette, la douche, l’aide à la préparation de repas, du ménage. Il y a également des accompagnements à l’extérieur du domicile et des activités de loisirs.
I : Quand on fait ce métier
on est très polyvalent ; je peux être amenée à réaliser des déplacements pour les bénéficiaires, du ménage, repassage, des aides pour la prise du repas, des accompagnements aux activités de la vie quotidienne (peinture, lecture, courses, accompagnements extérieurs). Chaque intervention est vraiment différente car la
complicité et le caractère de la personne accompagnée entrent en jeu ce qui fait que l’intervention est variable à chaque fois.
L : J’ai été amenée à réaliser le rôle de l’auxiliaire de vie sociale c'est-à-dire :
aide au lever/coucher avec du matériel à la douche, aide à l’habillage, préparer le repas, organiser sa vie, sortir le chien, aide à l’élimination, dans le respect de ce qui est autorisé par le cadre législatif, accompagnement universitaire...Soit, des tâches très variées.
Quelles sont les difficultés auxquelles nous pouvons être confronté dans ce métier ?
I : On peut rencontrer certaines difficultés psychologiques car il faut savoir se détacher de sa vie privée et être à fond dans les missions. Il faut pouvoir se mettre en position d’aidant et prendre conscience que les bénéficiaires peuvent avoir des troubles cognitifs. Donc, je dirais qu’il faut savoir faire la part des choses. Au niveau des difficultés physiques, je n’en ai pas particulièrement ressenties car dès le départ, on a une formation en interne ce qui nous permet d’adopter la bonne posture et les bons gestes. Les bénéficiaires ont également du matériel adapté à leur domicile ce qui permet d’alléger les charges à porter.
A : L’organisation avec la vie personnelle, les plannings changeants. On rencontre forcément des douleurs et cela est remonté à l’entreprise et à nos responsables. Cela reste très dommage que le métier n'est pas mis en avant pour compenser.
L : Il faut savoir oser poser une limite entre sa vie privée et sa vie professionnelle ce qui peut être difficile car nous passons beaucoup de temps auprès de la personne.
Selon vous, qu'est ce qui est le plus important dans les métiers de l'accompagnement à domicile ?
A : Être disponible, autant au niveau des horaires que dans sa tête. Être serviable, être à l’écoute et être patient car cela dépend du caractère du bénéficiaire en face de nous et être à l’écoute. Se sentir réellement utile pour les autres, c’est important et valorisant.
L : J’ai apprécié tous les côtés du métier d'assistant de vie et je pense que c’est ce qui m’a permis de grandir. En effet, j’ai trouvé que le rapport avec les bénéficiaires et ses responsables est essentiel dans l’accompagnement ; savoir qu’on est soutenu, écouté et compris par ses collègues et ses responsables. On n'a pas tous cette chance en entreprise et il faut en prendre conscience.
I : Il faut aimer ce que l’on fait, être compréhensif et ne pas non plus être sur le qui-vive et réagir trop vite face aux comportements des bénéficiaires. Il faut également être ponctuel car les bénéficiaires ont leurs habitudes de vie. Il faut pouvoir prendre du recul et également repérer les besoins sans qu’il y ait nécessité de communiquer verbalement.
Des fois, il faut encaisser certains comportements des bénéficiaires mais pouvoir parler avec les bons mots et ne pas oublier que ce sont des personnes vulnérables. De même, ne pas hésiter à parler de certaines situations à ses responsables
Qu'est ce que SO'Lifes a pu vous apporter ?
A : SO’Lifes est une très bonne entreprise où on sent qu’elle écoute les salariés. Elle reste très disponible et compréhensive face aux situations que l’on peut rencontrer.
I : Depuis que j’ai travaillé à SO’Lifes, j’ai bénéficié de très beaux moments et pu découvrir de nouvelles activités avec les bénéficiaires. Cela m’a permis de prendre confiance, de découvrir de nouvelles personnes et de développer de nouvelles compétences. Je suis très reconnaissante envers SO’Lifes pour ce que l'agence m’a apportée !
Ce que quelqu'un intéressé par le métier devrait avoir en tête avant de postuler à SO'Lifes :
L : Le savoir-être est bien plus important que le savoir-faire, qui peut s’acquérir en formation interne. Se tenir dans le cadre du travail et avoir conscience que l’on peut être sollicité un week-end, un jour férié, pendant les vacances car nous ne travaillons pas avec des horaires typiques du bureau. Il faut garder en tête que nous travaillons avec l'humain ; le bénéficiaire en situation de handicap est un humain comme nous et qu'il a forcément des besoins
C'est important de prendre conscience que l'on compte sur nous, que ce soit le bénéficiaire et la structure. De même, Savoir qu’on est soutenu, écouté et compris par ses collègues et ses responsables. On n'a pas tous cette chance en entreprise et il faut en prendre conscience. Parfois, il faut savoir aussi écouter son corps et savoir se dire non.
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