Le site internet Professionnelsdudomicile.fr a repéré notre travail sur les gestes barrières COVID-19 lors du 1er confinement en France.
"Initiative :
Cette vidéo présente l’ensemble des gestes barrières officiels optimisés et adaptés aux auxiliaires de vis à domicile et pour tout aidant en général, dans le contexte épidémique du COVID 19. L’entreprise met également à disposition des fiches synthétiques autour des gestes barrières dans l’aide aux personnes handicapées (gestes barrières avant de rentrer chez le bénéficiaire, gestes barrières pour les différentes pièces de la maison,…)"
Le lien ici : https://www.professionnelsdudomicile.fr/categorie_initiative/gestesbarrieres/
Avec la nomination d'un référent COVID-19 très rapidement, nous avons pu, avec le CSE, mettre en place des outils simples, adaptés et efficaces pour informer, former et sécuriser rapidement tous nos intervenants à domicile et rassurer nos bénéficiaires en situation de handicap "lourd".
Un contact à risque désigne toute personne (dépourvue mesures de protections efficaces):
-Ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable;
-Ayant eu contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’un mètre, quelle que soit la durée (ex: conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes -contacts à risque;
-Ayant donné ou reçu des actes hygiène ou de soins ;
-Ayant partagé un espace confiné(bureau ou salle de réunion, véhicule personnel...) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant restée en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement; -Ayant été en contact avec un élève ou enseignant testé positif de la même classe scolaire (maternelle,primaire, secondaire, groupe de travaux dirigés à l’université).
ATTENTION: pour les intervenants à domicile
les intervenants en contact avec les bénéficiaires testés positifs au Covid-19 et qui font de l’aide aux actes essentiels de la vie quotidienne ne sont pas considérés comme «cas contacts» car ils disposent des moyens de protection adéquats pour intervenir. Pour rappel, si votre salarié est en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19 positive, le client et le salarié doivent porter à minima un masque chirurgical.
-Si votre salarié est en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19 positive, le client et le salarié doivent porter un masque chirurgical.
-S’il s’agit d’un contact avec une personne saine en septain ou quatorzaine, celle-ci doit mettre un masque en présence du salarié mais pas le salarié car la personne n’est pas malade. Autrement, il n’y a aucune raison de porter un masque.
-Si votre salarié est en contact avec une personne présentant des signes d’infection respiratoire, et en absence d’acte invasif sur la sphère respiratoire, il doit porter un masque chirurgical en face à face (salarié/client).
La "FESP", Posté le ven, 13/11/2020 - 18:47
PLAN DE PROTECTION DES PERSONNES ÂGÉES A DOMICILE CONTRE L’EPIDEMIE DE COVID-19 :
Les mesures visant à protéger les personnes âgées de plus de 65 ans, personnes à risque de forme grave de COVID-19, sont renforcées sur l’ensemble du territoire français, quel que soit leur lieu de vie (domicile classique, résidence autonomie, résidence service, habitat inclusif). Dans un contexte de nouveau confinement de la population:
L'ensemble et détails du plan ici : https://www.fesp.fr/sites/default/files/erratum-_plan_protection-personnes_agees_a_domicile-covid-19.pdf
Aladom - Publiée le 7 janvier 2021 13:19
Afin de protéger au mieux les personnes âgées, ce sont non seulement certains personnels des EHPAD, mais aussi les aides à domicile de plus de 50 ans qui peuvent demander à être vaccinés en priorité, a annoncé mardi le ministre de la Santé. Cela devrait pouvoir se faire courant janvier.
Pour protéger au mieux les personnes âgées et les personnes handicapées, le ministère de la Santé a décidé en début de semaine d’étendre la vaccination aux aides à domicile de plus de 50 ans qui le souhaitaient. « Ce sont des professionnels qui sont au contact de personnes fragiles et qui peuvent être amenés à travailler auprès de malades », a expliqué Olivier Véran, le ministre de la Santé sur RTL.
Une décision somme toute normale, tant elles semblent tout aussi concernées que les personnes travaillant en EHPAD. Pour rappel, dans un premier temps, il avait été annoncé, que, pour ce qui est des personnes travaillant spécifiquement auprès des personnes âgées, seuls les personnels des EHPAD présentant un risque élevé – plus de 65 ans et/ou présentant des comorbidités (en plus des résidents) étaient prioritaires pour la première phase de la vaccination. Voir la stratégie vaccinale du ministère de la Santé.
La stratégie du ministre de la Santé est de faire passer d’abord les volontaires. « Notre message, c’est de nous adresser en priorité à ceux qui ont compris que le vaccin pourrait sauver leur vie et celle de leurs proches, en faisant le pari que cela va convaincre et entraîner les autres à se faire vacciner. »
La FESP (Fédération du Service aux Particuliers) se réjouit de l’annonce de l’élargissement de la vaccination aux aides à domicile de 50 ans et plus.
15 mars 2021, lemediasocial.fr
La ministre du Travail a lancé une mission pour accompagner les partenaires sociaux dans leurs travaux sur la reconnaissance des travailleurs dits « de la deuxième ligne », c’est-à-dire ceux qui ont permis au pays de continuer à fonctionner pendant le premier confinement. Parmi les 17 métiers identifiés, on trouve les caissiers, les agents d’entretien, les vendeurs et… les aides à domicile.
Le 12 mars, les rapporteurs de la mission ont détaillé les caractéristiques de ces métiers établies sur la base de six indicateurs (salaires, conditions d’emploi, conditions de travail, horaires de travail, formation, dialogue social). Ils pointent un certain nombre de fragilités communes à ces emplois comme une faible rémunération, des horaires morcelés ou l’absence de promotions.
La mission va désormais proposer aux branches professionnelles dont relèvent ces 17 métiers « une méthodologie et un accompagnement pour actionner les différents leviers de reconnaissance identifiés, le cas échéant par la négociation, avec l’objectif que les branches professionnelles aboutissent le plus rapidement possible sur des solutions qui puissent se traduire concrètement pour les salariés concernés », indique le ministère.
Dans le cas de l’aide à domicile, deux branches pourraient être concernées, celle des entreprises de services à la personne (SAP) et celle de l'aide, de l'accompagnement, des soins et des services à domicile (BAD). Rappelons que les partenaires sociaux de la BAD ont déjà signé un avenant portant sur les rémunérations (avenant 43), toujours en attente d’agrément.
Ministère de la santé - 10/03/2021
Synthèse des recommandations :
1. Préciser la conduite à tenir face à l’apparition de variantes du virus, dont certaines se caractérisent par une transmissibilité plus importante.
Suivant l’avis du Haut conseil de la santé publique du 18 janvier 2021, il convient de renforcer les mesures de sécurité prévues pour les personnes âgées accompagnées à leur domicile par des SAAD, des SSIAD et des SPASAD, afin de limiter la propagation du virus et permettre le maintien du soutien essentiel pour les personnes âgées.
- Application stricte des gestes barrières ; port du masque chirurgical obligatoire pour les professionnels et fortement recommandé pour les proches (sinon port du masque avec un niveau de filtration supérieur à 90%) ; distanciation portée à 2 mètres dans les situations où le port du masque n’est pas possible ;
- Poursuite des opérations itératives de dépistage ;
- Vaccination des professionnels intervenant auprès de personnes âgées.
2. Définir le rôle des services à domicile pour accompagner les personnes âgées souhaitant se faire vacciner, dans une démarche « d’aller vers ».
Conformément aux recommandations vaccinales de la Haute Autorité de Santé dans ses avis du 27 novembre 2020, du 2 février et du 2 mars 2021, les personnes âgées de 75 ans et plus volontaires peuvent se faire vacciner par les vaccins à ARN messager (Pfizer BioNtech et Moderna) dans un centre de vaccination, ou selon des modalités alternatives pour les personnes dans l’incapacité de se déplacer.
Les médecins traitants peuvent proposer la vaccination avec le vaccin AstraZeneca aux personnes de 50 à 74 ans avec des comorbidités ainsi qu’à toutes les personnes de 75 ans et plus1.
- Appui aux ARS et aux CD pour le repérage des personnes âgées isolées ;
- Orientation des personnes accompagnées vers le dispositif de vaccination ;
- Facilitation et accompagnement, en lien avec les aidants : information sur l’intérêt et le déroulement de la vaccination, prise de rendez-vous, organisation du déplacement, préparation du rendez-vous (documents, questionnaire) ;
- Vigilance pour les publics isolés et présentant des troubles cognitifs ;
- Accompagnement des personnes isolées ne pouvant se déplacer seules en cas d’absence ou d’indisponibilité des aidants et des proches et lorsqu’il n’existe pas de solution de mobilité.
Suite...